Les contrats sur différence, ou CFD, sont fréquemment décrits comme étant des instruments financiers hautement spéculatifs. Toutefois, il convient de souligner que, tout comme pour les autres formes d’investissement boursier, la clé réside dans une bonne information et une gestion efficace des risques impliqués. Lors de périodes de recul des marchés, comme celles que nous avons récemment expérimentées, investir dans des CFD peut se révéler particulièrement opportune. Voici pourquoi.
Définition du CFD
Le terme CFD est l’acronyme de « Contract for Difference », que l’on traduit en français par contrat sur différence. Il s’agit d’un instrument financier dérivé offrant la possibilité de spéculer sur l’évolution du prix de différents actifs tels que les indices boursiers, les actions, les matières premières et les devises, et ce, de façon accessible et économique. Pour ceux souhaitant approfondir leur compréhension des CFD, des plateformes spécialisées telles que Saxo constituent une excellente ressource.
Un aspect souvent méconnu des CFD est leur résilience face à certaines restrictions boursières, telles que l’interdiction de vente à découvert (« le short ») sur plusieurs valeurs durant les périodes de forte baisse ou de volatilité du marché. Contrairement aux actions traditionnelles, les CFD échappent à ces interdictions, permettant ainsi aux investisseurs de continuer à spéculer à la baisse.
La logique de la vente à découvert
La vente à découvert, ou « short selling » en anglais, repose sur une stratégie spéculative anticipant la baisse du prix d’une action. Cette méthode consiste à prendre position à l’encontre de l’approche habituelle en bourse, où l’on souhaite généralement que la valeur d’un actif augmente. En vendant à découvert, l’investisseur emprunte une action qu’il ne détient pas pour la vendre, dans l’espoir de la racheter ultérieurement à un prix plus bas, et de réaliser un profit sur la différence de prix.
Prenons un exemple : vous décidez de vendre à découvert une action cotée aujourd’hui à 20 euros, convaincu qu’elle va perdre de la valeur. Si votre anticipation se concrétise et que le prix de l’action diminue, vous pourrez alors la racheter à, disons, 10 euros. La différence de 10 euros (20 euros – 10 euros) représente votre gain par action. Si vous aviez misé sur 100 actions, votre profit totaliserait alors 1000 euros.
Malgré la controverse entourant cette pratique, il est important de souligner que vendre à découvert ne comporte pas plus de risques que l’achat classique d’actions sur le marché boursier. La véritable différence réside dans la capacité de l’investisseur à s’informer correctement sur la société concernée et à évaluer son potentiel de manière adéquate.